À propos
Le développement accéléré des innovations technologiques crée de plus en plus une société « en rattrapage » et en réaction tant sur le plan économique que social. Le cas récent d’Uber et les soubresauts qui en résultent, même au niveau politique, illustrent bien ce phénomène. Face à cette « destruction créatrice », les entreprises doivent repenser leurs méthodes et processus d’idéation et d’innovation. Elles expérimentent afin d’accroître leur créativité en réinventant les structures organisationnelles pour favoriser une transversalité accrue et en favorisant des espaces de création non traditionnels et plus ouverts à la participation d’acteurs externes.
Cette réalité met en exergue deux phénomènes importants. Le premier est l’influence indéniable de la technologie, non seulement comme objet d’innovation mais aussi comme facteur de transformation des façons de faire. Le second correspond à l’impératif de la collaboration face à la complexité grandissante des projets, technologies, produits et services à concevoir et à livrer.
L’exploitation des données massives (ville intelligente, industrie 4.0, etc.), la démocratisation des connaissances, et le développement d’outils de collaboration facilitant la cocréation en réseau, comme phénomènes d’ouverture de l’innovation, présentent des défis stratégiques et organisationnels majeurs pour lesquels les firmes et les institutions sont peu ou mal outillées. Souvent soutenue par des moyens technologiques, la collaboration constitue un catalyseur permettant d’accélérer la mise en commun d’idées, d’informations, de compétences et de ressources menant à l’innovation. Elle oblige également à repenser les écosystèmes et les rapports entre les décideurs, les experts et les usagers.
Ce contenu a été mis à jour le 2020-01-22 à 16 h 03 min.