- Richard Shearmur et son collègue Gérard Beaudet discutent des fortes capacités d’innovation des villes avec un journaliste du Devoir. Avec leur dernier livre, L’innovation municipale, les auteurs mettent en évidence le dynamisme et l’innovation au cœur des municipalités.
Loin d’être les « institutions conservatrices et routinières » abondamment dépeintes, les municipalités sont plutôt des entités éminemment innovantes, constamment portées à se réinventer en raison des défis mouvants qu’elles doivent relever, écrivent Gérard Beaudet et Richard Shearmur dans l’ouvrage L’innovation municipale, publié aux Presses de l’Université de Montréal.
Souvent négligées, voire malmenées dans l’opinion publique et par l’appareil étatique, les municipalités sont pourtant des vecteurs de changement, se trouvant sur la ligne de front pour répondre aux demandes des citoyens, expliquent les deux urbanistes, lorsque rencontrés par Le Devoir.
« Avec ce livre, on voulait casser le mythe des municipalités conservatrices où il ne se passe à peu près rien, qui sont toujours en retard d’une génération. C’est loin d’être le cas », mentionne Gérard Beaudet, professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal.
Un discours ambiant qui est si fort que certaines municipalités l’ont même intégré, relève Richard Shearmur, directeur de l’École d’urbanisme de l’Université McGill. « Les municipalités ne se rendent pas toujours compte qu’elles innovent. D’autant plus que ça fait tellement partie de leur quotidien : une municipalité, souvent, ça résout des problèmes. Il y a un problème social ou de voirie, alors on trouve une solution. »
Pour lire l’article au complet, rendez-vous sur le site du Devoir.
Ce contenu a été mis à jour le 2019-07-08 à 10 h 28 min.